10 centimes de plus à cause des emballages en plastique : « Les gens ne s’en rendent pas encore compte »

Les choses seront très différentes dans de nombreux magasins de frites à partir de samedi, car le plastique jetable gratuit est interdit aux Pays-Bas. Passer à un autre matériau, apporter votre propre contenant ou le remettre au client ? C’est la grande question. Antoine van Beijnen passe aux barquettes en canne à sucre avec sa friterie R2B à Oosterhout. Ailleurs, ils facturent un centime de plus. « Les gens ne l’ont pas encore compris. »

Antoine a disposé divers contenants en carton et en papier sur son comptoir. Avec chaque paquet, il donne les raisons pour lesquelles il ne deviendra pas la nouvelle alternative.

« C’est le cône que nous utilisons lors d’événements, mais ce n’est pas utile dans une cafétéria ou avec des livraisons. Ce grand récipient en carton n’est pas utile pour les petites commandes », explique-t-il. Derrière lui, au-dessus de la graisse de friture fumante, se trouvent les plateaux noirs familiers. « Nous avons encore un petit approvisionnement. »

Dix centimes de plus
En raison de l’interdiction nationale, tout le monde devrait en fait payer pour le plastique jetable depuis samedi. « Mais on ne va pas faire ça », dit Antoine. « S’il faut tout calculer, ce ne sera plus amusant d’avoir des frites. »

Dix centimes supplémentaires sont ajoutés plus tard à Rosmalen, dans une station-service où Angélique est derrière la caisse enregistreuse. Avec des sandwichs emballés, mais aussi pour une boîte de Pringles avec un bouchon en plastique. « Nous n’avons pas encore eu de commentaires à ce sujet. Les gens n’ont pas encore réalisé qu’ils doivent payer un supplément. »

Et ces sachets de bonbons ? Angélique scanne le sac à la caisse. « Non, pas avec celui-ci. Tout est dans la caisse enregistreuse, donc nous n’avons pas à l’ajouter nous-mêmes. »

Propre emballage
La nouvelle loi encourage les gens à apporter leurs propres emballages réutilisables. Antoine n’est juste pas d’accord. « A la télé, les gens s’amusent avec des plateaux et des sacs. J’ai déjà tout vu. L’hygiène est très importante. Nous n’allons pas le donner dans une casserole ou un seau. Nous avons d’excellents sacs en papier pour les commandes familiales. »

Angélique est différente à la station-service. « C’est vraiment facile si quelqu’un apporte sa propre tasse. Nous la prenons et y mettons du café. Nous avions déjà des clients qui apportaient leur propre tasse de toute façon. Je m’attends à ce qu’il y en ait plus maintenant. »

Le jeter est un péché
Pour l’instant, la friterie d’Antoine « vive » encore avec du plastique jetable. « Nous allons utiliser ce qu’il nous reste. Le jeter est dommage. Dans une semaine et demie, nous changerons tout d’un coup. Malheureusement, tous les conteneurs de canne à sucre ne sont pas encore arrivés du fournisseur. »

Donc pour l’instant il n’y a plus qu’à attendre que les plateaux de canne à sucre arrivent. Antoine : « C’est mieux que le carton, qui contient aussi une couche de plastique. Nous pensons que c’est une excellente alternative. »

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