0-2 contre le Werder Brême : le VfB Stuttgart toujours sans victoire en championnat sous Labbadia


A tous les hérétiques ici :

Bruno Labbadia est exactement le bon entraîneur dont le VfB a besoin en ce moment. Après tout, il nomme les problèmes ! Le bon Simeon Kramer le sait, après tout, il était au camp d’entraînement de Marbella ! Et c’est ce qu’il nous dit dans chaque épisode du podcast journalistique de haute qualité du ZVW. Et fiable encore et encore. Parce qu’il en est fier. Et parce qu’il ne fait pas de sténographie judiciaire. Ce qui devient encore plus crédible à chaque répétition non sollicitée de cette déclaration. Et parce que l’équipe est tout simplement trop mauvaise (parce qu’elle a été constituée par Mislintat, avec laquelle l’effronté Siméon résonne subtilement dans le sous-texte alors qu’il n’est pas – pour le dire dans son style – ravi de son Bruno _does_).

Sérieusement : je suis maintenant arrivé à l’humour de la potence. Tous, vraiment tous ceux qui n’ont pas voulu prétendre le contraire et qui ont même un lambeau de souvenir du premier mandat de Bruno (bon, j’avoue que j’aurais préféré supprimer ça aussi), savaient que rien ne s’améliorerait avec ça entraîneur devient. Il parle beaucoup (et si clairement ! Et si abondamment ! – à ce stade, l’apprenti journaliste et le fanboy de Bruno Kramer présentent comment il en manque un), mais n’obtient absolument rien. L’équipe joue sans inspiration, c’est en fait un pas en arrière par rapport à Rino, où le VfB a presque raté des victoires.

Il manque un concept, il n’y a pas de plan reconnaissable pour aller de l’avant et le grand mentor, la « figure paternelle » (amoureux : Kramer) Labbadia n’est pas en mesure de donner à ses hommes la sécurité, qui se manifeste à chaque match par des erreurs individuelles (qui selon à Kramer non pas à cause de lui, bien sûr, mais à cause de l’ÉQUIPE). Bruno est bien plus la preuve vivante que la phrase vide la plus passionnément surfaite du vocabulaire footballistique – le non-sens de « l’expérience » – ne marque pas de points à elle seule. Il ne suffit pas d’augmenter artificiellement la moyenne d’âge de l’équipe en obtenant un presseur de banc de Köpenick, pour qui vous bradez un talent qui venait de s’imposer et qui n’aurait certainement pas rapporté moins d’argent cet été.

Nos matchs depuis la longue trêve hivernale sont tristes. Un Simeon Kramer devant son sanctuaire Vogt-Wehrle-Labbadia peut encore s’extasier sur le supposé « chest solver » dans la coupe, qui n’était rien de plus qu’une performance relativement embarrassante contre une équipe de deuxième division courageuse mais limitée, dont seulement deux chanceux ceux qui l’ont fait buts peu de temps avant la fin, une victoire pourrait être remportée. Pas dans un match, il ne semblait pas que les garçons allaient se battre pour leur magicien sur le banc, ou remporter trois points à tout prix. Il semble bien plus que cette équipe se soit plus ou moins résignée au fait que d’autres (surtout Gelsenkirchen et Berlin-Ouest) pourraient gérer leur propre non-relégation, mais vous avez très peu d’influence là-dessus vous-même.

Dans n’importe quel environnement sain, dans n’importe quel club raisonnablement semi-professionnel, Labbadia n’aurait jamais été ressuscité. Et dans un tel environnement, on pourrait aussi admettre que sa nomination était une erreur qui devrait être corrigée avant qu’il ne soit trop tard. Mais tel quel, nous chancelons, contrôlés par ce qui est sans doute l’équipe dirigeante la plus incompétente de ces dernières décennies, dans le sens de la relégation et laisse Labbadia dire dans une interview « nous savons que nous manquons de justesse dans le dernier tiers. Nous savons que , mais nous ne pouvons pas changer cela ».

Mais bon, les ultras, avec leur porte-parole « journalistique » du ZVW, se tiennent derrière leur roi soleil, son prince du carnaval et le beau Bruno. Rien ne peut mal tourner. C’est une bonne chose qu’avec Fribourg et Cologne nous ayons maintenant deux tâches très faciles pour affronter notre tas de décombres. Et puis il y a une finale à Gelsenkirchen, que je ne peux pas vraiment attendre étant donné les conditions. En parlant de finale : que fait Nico Willig en ce moment ?



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