► Les États-Unis abattent un « ballon espion » chinois au-dessus de l’océan Atlantique : nous le savons déjà

Regardez: L’US Air Force abat un « ballon espion »

« Les avions de combat américains ont abattu avec succès le ballon espion chinois alors qu’il se trouvait encore dans l’espace aérien américain », a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin. Le ballon survolait le continent nord-américain depuis plusieurs jours et survolait samedi l’État de Caroline du Nord. Les équipes sont maintenant en route pour sécuriser les débris, selon un haut responsable. L’enquête sur ces épaves devrait clarifier le « ballon espion ».

Après tout, Pékin a déjà admis que le ballon vient bien de Chine, mais affirme qu’il s’agit d’un ballon météo inoffensif et non d’un dispositif espion. Le ballon aurait accidentellement dérivé vers les États-Unis. Entre-temps, cependant, le Pentagone a également signalé un deuxième ballon chinois au-dessus de l’Amérique du Sud. La Chine n’a pas encore réagi à la chute du ballon.

La FAA des États-Unis a fermé samedi trois aéroports de la côte Est « en soutien à une action du ministère de la Défense pour la sécurité nationale ». C’est peut-être ainsi que les militaires s’apprêtaient à abattre le supposé ballon espion chinois dès qu’il aurait survolé l’océan Atlantique.

L’ordre a en tout cas été donné par le président Biden et a également été soutenu par la direction militaire. « J’avais déjà donné l’ordre de tirer dessus, mais on m’a conseillé d’attendre qu’il soit en sécurité. »

Au départ, il a même été décidé de ne pas faire tomber le ballon car le risque potentiel de chute de débris pour les habitants du Montana était trop grand. Le ballon avait la taille de trois bus et avait un poids considérable. Cette situation a changé dès que l’avion a survolé l’océan Atlantique.

Cependant, le scénario n’était pas facile à exécuter. « Ils n’ont que douze milles nautiques (un peu plus de 14 milles, éd.) pour abattre l’appareil, car après cela, le ballon serait au-dessus des eaux internationales. Et la dernière chose que veulent les États-Unis, c’est de provoquer un conflit international », a déclaré samedi le correspondant d’ABC News à la Maison Blanche.



ttn-fr-31